Flore Vesco


Autrice jeunesse pas complètement adulte


Un film ?

La scène du duel de sorciers dans Merlin l’enchanteur de Walt Disney. Les duellistes s’affrontent en se changeant en différents animaux. Mais Merlin l’emporte contre le plus redoutable de tous, le dragon, lorsqu’il se change... en microbe !

Un tableau ?

Les planches anatomiques anciennes. On y voit un sujet qui pose, l’air de rien. La peau de son ventre est soulevée, révélant ce qui se trouve bien caché à l’intérieur du corps. Fascinant !

Un objet ?

Le microscope, qui fait apparaître tout un univers dans une goutte de bière, une larme ou un flocon de neige.

Un animal ?

Le loup ! Pas celui des fables ou des contes, qui est bien trop policé, et s’arrête pour séduire les petites filles ou débattre avec les agneaux. Non, je parle du loup des faits divers dans les journaux des siècles passés, celui qui emporte les petits enfants et terrorise les paysans, avec sa langue qui pend et ses yeux rouges.

Un sport ?

La danse classique de l’époque romantique. C’est la période où brille Marie Taglioni, qui lance la mode des pointes. La danse devient aérienne, la ballerine s’envole, alors même que les pas exigent toujours plus de muscle et de virtuosité.

Un personnage ?

Le médecin de l’école est inspiré de maître Durand dans Kernok le pirate, d’Eugène Sue. Maître Durand est à la fois docteur et charpentier. Laconique, il accueille un blessé qui a perdu deux jambes d’un simple : « Nous nous sommes donc cognés ? », et conclut quand un patient meurt : « Encore un de guéri ».

Un livre ?

Les romans de Jules Verne. On y trouve des savants aventureux et des machines formidables, comme le phonotéléphote et le phototélégraphe, deux petits boîtiers qui transmettent respectivement le son et les images.